Vivre avec son furet en rut le temps qu’il soit mature pour sa stérilisation, c’est connaitre des petites astuces, comprendre son comportement et l’importance de l’hygiène.
Index
L’hygiène
La sécurité du ruteux
La sécurité de son entourage
L’hygiène
Faire en sorte que son furet en rut ait une bonne hygiène est primordial ! Si son environnement n’est pas bien entretenu, l’odeur en sera décuplée.
Le mieux est de remplacer ses couffins et autres dodos en tissu par un bac avec du foin. Le foin va absorber l’excès de sébum de votre ruteux et parfumera agréablement votre furet.
S’il présente des allergies respiratoires aux végétaux (asthme par exemple), il ne faudra pas utiliser de foin. A la place, continuez à lui mettre ses tissus habituels en guise de literie, mais changez-les et lavez-les tous les 2-3 jours. Cela évitera que les dodos soient tachés par le sébum et votre furet sentira bon la lessive !
Il ne faut en aucun cas laver de manière régulière votre furet en rut. Cela ne ferait qu’accroitre sa production de sébum et donc son odeur forte. Vous pouvez le laver une fois pendant son rut (surtout s’il commence à présenter des croutes de sébum sur la peau qui peuvent lui occasionner des démangeaisons) et une fois à la fin du rut. Les parfums pour furets ou autres animaux sont aussi à éviter, cela ne va faire qu’empirer la situation et le mélange d’odeur est parfois tout particulièrement ignoble !
A la fin de son rut, il fera une grosse mue, il faudra donc l’éplucher pour faire tomber tous ses poils morts et le laver si besoin à la fin de cette mue qui marque la fin du rut.
La sécurité du ruteux
Quand les furets sont en rut, ils deviennent très souvent un peu « bêtes » car ils ne pensent qu’à satisfaire leur appétit sexuel et en oublient parfois tout le reste.
Il arrive donc fréquemment qu’en voulant se frotter partout, le furet coince son pénis dans n’importe quoi (ses barreaux de cage, une barre de seuil, etc…). Le pénis du furet forme un petit crochet à son extrémité, il s’accroche donc facilement.
Dans ce cas-là, protégez-vous les mains en tout premier lieu avant d’aller le décrocher car cela leur fait très mal et souvent ils mordent de douleur. Ensuite ne tirez pas brusquement vous risqueriez de le blesser gravement, mais décrochez son pénis délicatement de là où il est coincé. Le pénis du furet a une couleur rouge très foncée. Surveillez ensuite que le furet rentre bien son pénis dans son fourreau tout à fait normalement et qu’il urine bien pendant les heures qui suivent. Si vous trouvez qu’il a un comportement suspect, appelez votre vétérinaire au plus vite car ils peuvent se blesser sérieusement dans ces cas-là (sang dans les urines, gonflement du pénis ou du fourreau, etc).
Pour éviter cela, recouvrez les portes de sa cage notamment de tissu pour qu’il ne puisse pas s’y coincer et vérifiez là où il se frotte qu’il ne puisse pas lui arriver d’accident non plus.
Parfois aussi, ils restent collés au tissu, à la peluche ou autre support, qu’ils avaient pris pour une femelle.
Dans ce cas-là, pareil protégez-vous les mains et prenez votre furet par la peau du cou. Tenez de l’autre main le tissu auquel il est accroché (pour que cela ne pèse pas sur son pénis et ne tire pas dessus), et faites passer le bas-ventre de votre furet sous le robinet d’eau légèrement tiède pour ré-humidifier son pénis et faciliter le décollement d’avec le tissu. Pareil que pour le premier cas, vérifiez ensuite que tout est en ordre.
La sécurité de son entourage
Pendant le rut, il faut impérativement séparer votre ruteux de ses congénères. En effet, quand je dis qu’un furet en rut est « bête », là on s’en rend bien compte car ils ne distinguent plus ni mâle ni femelle, ni individu stérilisé ou en chaleur et ils tentent de s’accoupler avec tous, indistinctement.
Évidemment ce genre de comportement occasionne de grosses bagarres avec les congénères non consentants. De plus si le ruteux arrive à pénétrer l’autre furet il risque de le blesser sérieusement à l’anus ou au vagin, même si c’est une femelle. Même si votre furet vit avec une femelle non stérilisée et que vous prévoyez de les faire s’accoupler, il faut quand même les séparer car sinon il s’accouplera avec elle sans arrêt et elle pourrait finir par mourir d’épuisement. Il ne faut les présenter que 3 ou 4 heures par jour pendant 3 ou 4 jours pour effectuer la saillie. Il faut aussi le séparer des furetons car il ne fera pas de différence même si ce sont les siens.
Parfois certains furets en rut se comportent en parfaits gentlemen mais c’est trop rare pour que cela soit une généralité, deux précautions valent mieux qu’une : cages séparées et sorties alternées ou sous surveillance accrue.